
Le narrateur a le syndrome d’Asperger, et les pensées qui l’envahissent pendant la durée de l’enterrement de sa grand-mère avec laquelle il a entretenu des relations conflictuelles, montrent que c’est lui qui marche droit. Il refuse l’incohérence, les contradictions, les compromissions, les à peu près de ceux qui l’entourent et qu’il juge sévèrement. Il porte ainsi un regard acéré mais souvent drôle sur les petitesses des membres de sa famille, et il évoque son amour sans limites pour Sophie Sylvestre, depuis le lycée, et sa passion pour le scrabble. Un monologue, un regard à ne pas manquer