La guerre d’Espagne vue à travers les récits entrelacés de Bernanos, l’écrivain de droite outré par la barbarie franquiste et la bénédiction des massacres par le clergé espagnol, et de la narratrice, mère de l’auteure.
L’immense espoir suscité par le printemps libertaire de 36, l’hégémonisme des staliniens, la terreur pratiquée par les « nationaux », et leurs répercussions dans le microcosme d’un petit village rural.
Une écriture très originale, parfois déroutante, (« Que j’aime vivre ! Je me disais, me dit ma mère »), une transposition étonnante du français imparfait parlé par la mère, un texte qui chante, qui souffre, qui vit, et qui m’a en tout cas séduit.