
Paul,le narrateur semblait destiné comme son père et son grand-père à être médecin, mais il s’expatrie à Miami, loin de sa curieuse famille et connaît plusieurs années de bonheur comme professionnel de jai-alaï, sorte de pelote basque. Le suicide de ce père qu’il connaît si mal l’oblige à rentrer pour assurer la succession matérielle. Il prend conscience que cette succession est aussi morale. Son grand-père, sa mère, son oncle se sont suicidés. La remontée des souvenirs, la découverte des carnets de son père perturbe ses choix de vie.
On retrouve les obsessions des personnages de J.P. Dubois, qui passent à côté de la vie. Un roman fort à la fois humoristique puis de plus en plus mélancolique, grave, sur la transmission, la fatalité familiale, et la fin de vie.