
La mère de l’auteur, bouchère aux côtés de son mari a le verbe haut, et la classe qui lui permet de jouer dans une compagnie de théâtre amateur de leur village flamand. Mais à sa retraite elle est frappée par une attaque cérébrale et perd ce qui la rendait si brillante. Tom Lanoye n’arrive à rendre hommage à sa mère qu’après la mort de ses parents et le début du livre manifeste cette difficulté qui lui fait parler davantage de lui que d’eux. Un portrait de femme originale , d’une grande vitalité, fait avec tendresse et beaucoup de truculence mais aussi de distance, ce qui évite le pathos. Quelques scènes étonnantes. Toute une vie de village est évoquée.