
Un sujet passionnant : la vie de cette artiste peintre juive allemande au moment de la montée du nazisme ,
Charlotte Salomon, morte en déportation .
Une écriture particulière qui par ce retour à la ligne à chaque (courte) phrase, donne un rythme particulier au récit, que d’aucuns interpréteront comme une volonté de reprendre son souffle dans cette histoire si « lourde », comme une nécessaire distanciation .
Mais comment peut-on être aussi prosaique ? Comment peut-on aplatir à ce point les événements ? Mises à part quelques « pépites » d’images et de réfléxions, l’ensemble est aussi « plat » dans les mots et les pensées du narrateur pour évoquer cette vie si lourde de traumatismes.