
Sylvain Tesson refait à moto (un side car soviétique « Oural ») le parcours de la retraite de Russie de 1812.
C’est l’occasion de porter atteinte aux images d’Epinal qui accompagnent cette page d’histoire, (en fait « la Bérézina » est une victoire …), de donner une image plus complexe de Napoléon, de parcourir les écrits de Caulaincourt qui a accompagné l’empereur, de peaufiner le regard qu’il porte sur les russes (2 Français russophiles et 2 russes l’accompagnent ) et d’évoquer les épisodes de leur propre voyage .
Un récit qui n’a pas la richesse de réflexion de « Dans les forêts de Sibérie » mais qui manifeste cette passion pour un peuple ainsi que pour la recherche des traces du passé, exprimé dans une langue magnifique (sens aigu de la formule et de l’analyse)