
Dans le sous-sol d’un grand hotel de Reykjavick, un « père Noël est retrouvé poignardé. A travers l’enquête du Commissaire Erlendur, l’auteur retrace la vie douloureuse d’un enfant »à la voix d’or », orphelin de mère, doté d’un père ambitieux, en butte à la jalousie de sa sœur et de ses camarades. La relation père-fils devient dramatique quand, à l’adolescence, la mue détruit brutalement cette voix.
Une étude sensible et émouvante, une enquète bien menée. (grand prix de littérature policière en 2007) C’est un roman prenant, dans un contexte un peu triste, mais un détail m’a fait sourire. On sait l’importance du climat, du froid terrible, dans les romans d’Indridason. Ici, Elendur est logé dans ce grand hotel. On peut penser que, pour une fois, il échappera au froid. Mais non, nous sommes en décembre et le chauffage, dans sa chambre, est en panne ! Celà ne semble d’ailleurs pas le gèner. Comme s’il en avait besoin pour exister!