
Trad:E.Andlauer
Navigation de plaisance: Quand il s’agit d’un navigateur qui a passé les 60 ans, d’un bateau de 6,30 mètres, ancien, bi-quille et à voile de jonque, de navigation en solitaire, sans moteur auxiliaire, sans électronique embarquée, sous les plus hautes latitudes, et sans aucune escale, on s’interroge sur le qualificatif.
Roger Taylor est anglais, donc marin, mais cet homme d’affaires semble avoir un certain attrait pour ce qui apparait à tout le moins comme du masochisme, refusant toute forme de confort le plus élémentaire soit-il, teinté d’une évidente misanthropie…
La performance reste étonnante, tout comme la communion évidente entre le solitaire et le milieu marin, sa faune en particulier, mais à quel prix !
«Je n’aime pas toujours la mer ; parfois je la déteste. Néanmoins, je suis éperdument sous son charme » écrit-il.
Ce sont des milliers de milles que parcourt cet étonnant navigateur, dans une quête surprenante, et en se reposant sur des principes originaux de simplicité et de frugalité constante.
Un récit de navigation étonnant, par un personnage particulièrement farfelu…