
Destination emblématique, paradis tant fantasmé, îles des paysages et des femmes de rêve, mais aussi disait-on, des cannibales… Les Marquises, où séjournèrent et écrivirent Melville, Loti, Stevenson, London, mais aussi Gauguin ou Brel. Les Marquises, où la population faillit disparaître, où sa culture fut laminée, des îles loin de la France, loin même de Tahiti.
« Les Marquises se doivent d’être autre chose qu’un cimetière d’étrangers célèbres » disait l’ancien maire de Nuku Hiva.
Blaise Hofmann nous livre un carnet de route récent où foisonnent les notes sur le passé, le présent, son séjour, ses rencontres… un état des lieux intéressant, une écriture sympathique, mais un ensemble un peu décousu peut-être ?