
Gwenn,29 ans, n’a jamais fait le tour du monde à la voile, sans escale et sans assistance. Il termine bon dernier,mais a beaucoup progressé dans la course au large et surtout mûri car écœuré que les océans soient une poubelle, pollués par les plastiques, les piles (un albatros en meurt empoisonné sur son bateau) et le pétrole.
Deux parties: la 1è rappelle les grandes courses (cf le Vendée Globe). Ces courses au large ont déjà été relatées par de prestigieux navigateurs ( Kersauzon, Tabarly et Bernard Moitessier auquel se réfère l’auteur, etc…) Même s’il connait bien le monde de la voile, c’est un peu agaçant car ce n’est pas un roman… la 2è partie est plus intéressante car l’auteur témoigne de la pollution terrible des océans causée par l’Homme et qui fait disparaitre quantités d’animaux: oiseaux, tortues, dauphins etc… Pour lui la “grande pêche” est synonyme de génocide (cf p.165) Mais ces considérations sont trop didactiques et plaquées sur le récit. Bien tout de même, on ne s’ennuie pas.