TRADUCTEUR

Ceci n’est pas un délire mais une réflexion.

Je m’efforce toujours de noter dans chaque chronique d’un ouvrage étranger le nom du traducteur car ceux ci font un travail important à notre plaisir de lire. Rarement leur travail est évoqué et ils restent dans l’ombre.

A la fin de « Aucun homme ni dieu  » de William Grimaldi la traductrice, Mathilde Bach, a ajouter une petite note qui nous permet de rentrer dans son travail et dans sa vision de l’oeuvre de traduction. J’en extrait ces quelques lignes sans son autorisation mais j’espère qu’elle me pardonnera et prendra cette transcription comme un hommage.

En apparaissant, le traducteur fracasse le décor, il faut tout reconstruire, remettre chaque chose, chaque couleur, chaque odeur, chaque impression à sa place.Je ne sais pas si j’y suis parvenue, peut être ai-je déplacé des objets, creusé davantage les sillons d’un visage, la pente d’une montagne…. Mais j’ai retrouvé dans ma dernière relecture les impressions de la première lecture. C’était le but. On sait qu’on a fini quand, en relisant, on ne résiste plus à l’envie de se laisser emporter.

Lavareuse.