
Ed:Seuil par Fanch (à paraître septembre 2012)
Evoquer à- travers des objets du quotidien de son enfance, le passage d’une société
« provinciale » rurale à un monde contemporain, urbain, pressé ; c’est la tâche que s’est fixée François
Bon dans ce nouveau livre. Bien entendu, les objets –dont la durée de vie n’a cessé de raccourcir – ne sont que le support, le prétexte à évoquer le passé, les grands-parents,
l’environnement d’autrefois, non sans nostalgie. « Regarder les objets permettait de convoquer les fantômes » déclare l’auteur dans une interview.
Un regret : la succession rapide des chapitres un peu courts – comme celle des objets à l’obsolescence accélérée – retire sans doute un peu de cohésion à l’ensemble. La première version de
ces textes sur le site internet de l’auteur, si j’ai bien compris, était plus longue… au fait, n’est-ce pas curieux d’avoir fait le choix de publier sur internet avant la version papier ?…