
Quel bonheur de retrouver, dans ce second tome, les personnages de Fernande et Picasso. Ce dernier va former avec Max Jacob le cartomancien et Guillaume Apollinaire le poète un trio infernal qui entraîne Fernande dans ses frasques et fumeries d’opium. On croise Jarry, Matisse et Signac, on admire Ingres… mais l’hiver est rude, la bohème c’est aussi la misère, la crasse, et les marchands sans scrupules. Un scénario toujours aussi réussi, et des dessins à la hauteur du sujet : superbes.